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Michel au jardin

14 janvier 2014

Les plus belles floraisons d’hiver

Ne croyez pas que l'hiver est une saison triste au jardin. Pour qui sait dénicher les fleurs les plus hâtives, il y a matière à composer de jolies scènes aptes qui réchaufferont les cœurs en attendant le printemps.

Les arbres et arbustes

Le jasmin d’hiver

Mi-arbuste, mi-plante grimpante, le jasmin d’hiver d’hiver (Jasminum nudiflorum)  est habituellement palissé sur un treillage, une clôture ou tout support susceptible de le soutenir.

Les trompettes jaunes du jasmin sont le signe des premiers frémissements de la nature. Les petites corolles jaune vif apparaissent avant les feuilles sur les rameaux nus, d’où le nom nudiflorum. Selon l’exposition de la plante, les premières fleurs peuvent apparaître dès décembre (surtout dans les jardins de ville) et jusqu’à mars.

Contrairement à celles du jasmin blanc, les fleurs sont inodores.

 

 

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Le cornouiller

Certains cornouillers présentent une floraison hâtive très séduisante se présentant sous forme de pompons de fleurs jaune acide.

C’est notamment de cas du cornouiller mâle (Cornus mas). C’est un gros arbuste qui se couvre de petites fleurs jaunes, dès février. Avantage supplémentaire, vous bénéficierez en aout de ses fruits petites baies rouges comestibles

On peut également citer le cornouiller officinal (cornus officinalis). Ce cornouiller produit des bouquets de fleurs jaunes parfumées en fin d'hiver, suivis de petits fruits rouges et comestibles. Son feuillage prend une belle couleur pourprée en automne.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Le laurier-tin

Petit arbuste persistant et plein de fougue, le laurier tin nous offre pendant tout l'hiver de charmants bouquets de petites fleurs blanches, insolites en cette saison.

Plante très accommodante, le laurier tin (Viburnum tinus) ne demande pratiquement aucun entretien. Il accepte tous les sols, même calcaire. Il préfère les endroits ensoleillés mais supporte bien la mi-ombre. Le laurier tin est à la fois résistant aux parasites et à la pollution atmosphérique.

Pour les décors d’hiver ou de tout début du printemps, plantez des crocus, en touffes au pied du laurier tin et placez-le dans un environnement d’arbustes à fleurs précoces. Le forsythia prend un éclat incomparable, quand le jaune d’or de sa floraison est rehaussé par le feuillage sombre du laurier tin

 

 

 

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Le chèvrefeuille

Lonicera fragrantissima est un chèvrefeuille arbustif non grimpant mais extraordinairement parfumé. Son parfum puissant embaume le jardin à une époque où, d'ordinaire, il se repose. L'apogée de la floraison se situe en février, lorsque le temps est doux.  

Facile à cultiver, d'une croissance rapide et doté d'une bonne résistance aux parasites et aux maladies, cet arbuste trouvera une place de choix dans tous les jardins qui ont décidé que les frimas de l'hiver n'étaient pas une raison suffisante pour s'endormir complètement !

 

 

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L’hamamélis

Plante greffée à croissance lente cet arbuste fait figure de vedette dans un jardin. Cet arbuste est assurément un investissement étant donné son prix. Par son port évasé, ses grandes feuilles arrondies vertes et caduques  et ses superbes couleurs automnales c’est un arbuste hors du commun pour un jardin raffiné.

C’est en hiver qu’il devient incomparable avec ses fleurs accrochées à même les rameaux, regroupées en pompons.

La floraison apparait par température positive même proche de zéro.

 

 

 

Les plantes bulbeuses

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Le cyclamen coum

Contrairement au cyclamen d'Europe qui fleurit en automne, le cyclamen coum s'épanouit de février à mars, en blanc ou rose, et ses feuilles, tout aussi décoratives, car diversement marbrées de blanc, sont un peu plus arrondies. Il se propage rapidement par semis naturel, car ses graines sont essaimées par les fourmis.

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Les perce-neige

Les perce-neige fleurissent en fin janvier-février, parfois dans la neige, car leurs fleurs dégagent un peu de chaleur. Ainsi le classique Galanthus nivalis se décline en de nombreuses variétés à corolles simples ou doubles, plus ou moins rehaussées de vert.

Installez ces petits bulbes en pots, en jardinière ou en talus. Ils se plairont aussi à plat, au point de former, avec le temps de belles nappes car ils se naturalisent facilement

 

 

Les plantes vivaces

Les hellébores

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Les roses de Noël

Les roses de Noël, Helleborus niger, sont les plus connues des hellébores, car elles fleurissent en principe pour la fin de l'année. Vous en trouverez de nombreuses variétés améliorées à fleurs blanches ou légèrement rosées. Leur feuillage est persistant. 

 

 

 

 

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Les roses de carême

Les roses de carême, Helleborus orientalis hybrides, sont un peu plus tardives, s'épanouissant de février à avril. Elles sont intensément hybridées afin d'obtenir des fleurs de fantaisies simples, doubles ou à cœur d'anémone, dans des coloris variés, blanc, rose, jaunes, abricot, gris, pourpre, rougeâtre, noir… Les corolles sont parfois mouchetées, marginées ou striées, bref maquillées pour faire la fête.

 

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14 janvier 2014

Pourquoi... les feuilles tombent-elles à l'automne ?

feuilles automne

Les arbres à feuilles caduques

Chaque automne, les arbres doivent s'adapter au froid hivernal. Les feuilles se colorent de jaune, d'orange et de rouge, puis tombent. Par quel mécanisme ?

Ce phénomène est une adaptation pour survivre au froid hivernal. En effet, à l'automne, lorsque les premiers froids arrivent, l'arbre doit mettre en place un système pour vivre au ralenti durant l'hiver.

Le tronc et les branches, isolés par l'écorce, sont en mesure de supporter les conditions hivernales. Comme les racines, au chaud dans le sol. Reste le problème des feuilles : leurs tissus tendres ne résistent pas aux basses températures.

Privation de sève
Les arbres, adaptés aux régions froides ou tempérées évitent de dépenser de l'énergie inutilement pour des organes destinés à geler et mourir. Les feuilles sont donc progressivement isolées des canaux qui transportent la sève.
Pour cela, une couche de liège se forme à la base de chaque pétiole. Ce bouchon bloque les canaux acheminant l'eau et les minéraux vers chaque feuille. Les feuilles survivent un certain temps en digérant leurs propres réserves, mais peu à peu, déshydratées, elles durcissent.
Lorsque la couche de séparation est complète, les feuilles sont prêtes à tomber. Au premier coup de vent, elles s'envolent en laissant une cicatrice qui sera recouverte par une fine couche de liège.
Ce phénomène, qui ne se produit que dans les régions tempérées à saisons bien tranchées, ne survient pas "tout seul". Il est déclenché par la baisse des températures et par la diminution de la durée du jour (ou photopériode).
La surface d'une feuille est couverte de capteurs sensibles à l'énergie solaire. Quand la photopériode décroît, une hormone, l'éthylène, est produite en quantité plus importante. C’est elle qui permet la mise en place du bouchon de liège.


Apparition des pigments cachés
La coloration des feuilles est également une conséquence de la privation de sève. Puisque celles-ci ne sont plus alimentées par la sève brute, la photosynthèse, la réaction chimique dont les plantes tirent leur énergie, est interrompue.
Par conséquent, la chlorophylle, le pigment vert qui participe à la photosynthèse, se dégrade.
La couleur verte cesse d'être dominante et se voit supplantée par les pigments rouges, jaunes et orange (les carotènes et les xanthophylles) d'habitude masqués par le vert.


Les conifères


Les conifères, comme le pin, l'épinette et le cèdre ont une stratégie différente. Ils possèdent des feuilles coriaces et persistantes sous la forme de petites aiguilles ou d'écailles.
Elles sont recouvertes d'une couche de cire, isolante, et leurs cellules contiennent des substances spéciales pour résister au froid. De cette manière, la plupart des conifères peuvent supporter les pires conditions hivernales.

13 janvier 2014

Réunion JDF du 11/01/2014

 

 

 

Samedi dernier nous nous sommes retrouvés pour notre réunion mensuelle.

Nous avons tout d'abord parlé de la taille tri gemme des fruitiers en palmette.

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Le thème de la création d'un jardin en lasagne a ensuite été abordé. Cette technique permet d'installer un jardin sur n'importe quelle surface pelouse, béton etc...

Voici quelques photos de la démonstration qui a été réalisée.

1) installation de cartons sur le sol

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 2) on ajoute de branchages

 

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3) puis une bonne couche de feuilles mortes (normalement on ajoute une couche de tonte de gazon avant une novuelle couche de feuilles mais nous n'en disposions pas !)

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4) on termine par 10 cm de compost (que l'on peut tamiser si on veut y faire des semis)

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5) repiquage de petits plants de mâche

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Troc de plantes 

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Questions reponses

Nous avons un peu plus chaud en nous rassemblant dans la serre  pour les questions reponse

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